Lino d’Ärsenik & Robert De Niro

Calbo (à gauche), Lino ( à droite) et un ami à la larme facile.

Deux génies dans leur domaine respectif

Les noms, Lino et De Niro sont italiens, si l’un est mon acteur préféré, l’autre est mon rappeur français préféré. L’un a sous sa botte des concurrents de paille,
L’autre a marqué le cinéma de son empreinte. De Niro, grand timide, acteur caméléon, tu te fonds dans le décor. Ton jeu d’acteur est sidérant, haut en couleur, ta palette d’expression était de haute définition bien avant l’écran plasma. Lino, tes classiques sont nombreux, imbibées.

De Niro voit la vie en rose

D’alcool fort, tes lettres sont des chevaux de feu. S’il est vrai que Philippe De Villiers n’est plus dans la course, toi tu surpasses les autres rappeurs. En effet, tu arrives sur la ligne blanche du succès quand certains ont dû abandonner, déshydratés car en manque de reconnaissance.

Faits d’armes et (in)discrétions PP4

De Niro, tu affiches comme moi une nette préférence pour les femmes couleur café. Il fut un temps où comme moi tu les changeais aussi régulièrement que le tour complet qu’effectue une cuillère dans un océan de lait au cours de sa courte vie. L’un est né dans les années 70 au Congo. L’autre a vu sa carrière voir le jour à la même période. Au compte gouttes elle prit du poids, mettant fin au doute.

Lino dompteur de mots, amateur de pugilat, tu as croisé le fer avec Rohff dans le titre Œil du Tigre, mais les fans t’ont adoubé saigneur de la rime. Ton sens de la rime a d’ailleurs les dents du tigre. De Niro, tu fus tant habité par La Motta dans Raging Bull que son ex-femme te fit des avances. Néanmoins, tu refusas car de l’apparence de son mari d’antan tu n’étais que locataire.


Casino, les Affranchis, Heat, les Incorruptibles furent les livres de chevet, les pièces préférées du lecteur de conférence de mon salon. Il se plaisait à les rejouer. Semblables à des liqueurs, tes œuvres sont des machines à rendre saoul. La chaleur dans les veines a affranchi ma timidité. Je combats la prohibition des libertés d’expression.

Lino dit Mr Bors

Paradis terrestre assassiné quand ton âme se retrouve 666 pieds sous terre. Je regarde le monde. Je prends des gants, boxe avec les mots, mes papiers ne sont pas en règle, je fais de la délinquante musique.

Lino et De Niro vous avez marqué votre temps du sceau de votre talent. Vous n’avez plus rien à prouver. Amateur de votre art, je vous rends hommage, vous, hommes mages destinés à briller…

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