Les 20 Plus Belles Fusillades du Cinéma

XI) Fulltime Killer de Johnnie To & Wai Ka-fai

Un air d’opéra emprunté au Barbier de Séville, Andy Chau serait plutôt le Boucher de Hong Kong pour le coup. Vêtu d’un cuir rouge sang, portant le masque de Bill Clinton et tuant ses ennemis au fusil un pompe, Chau tire avec élégance et nonchalance dans ce film du légendaire Johnnie To. Certes il ne s’agit pas d’un de ses meilleurs films mais rien que pour les scènes d’action, il mérite le coup d’œil.

XII) The Town de Ben Affleck

Selon moi, l’une des nombreuses raisons pour lesquelles Ben Affleck devrait filmer plus , jouer moins. Je dirai pas qu’il n’est pas un si mauvais acteur: il est tout simplement un meilleur metteur en scène. On sent l’influence de Heat cité plus haut. Tout y est, le suspense est à son comble, un classique du genre les méchants contre les gentils. Mais bizarrement vous remarquerez qu’on veut que les méchants s’en sortent. Si vous n’avez pas vu ce film, foncez! Mention spéciale à Jeremy Renner aka Hawkeye qui est époustouflant dans ce rôle de bandit loyal au grand cœur.

XIII) Goldeneye de Martin Campbell

Je ne saurais pas dire ce qui est le plus mythique entre le film et le jeu vidéo inspiré de ce même film. Toujours est il que ces rafales de balles se devait d’être dans cette liste. L’une des plus belles scènes d’ouverture d’un Bond avec un Pierce Brosnan au top de sa forme dans la peau due l’agent le plus célèbre au monde. Que dire des cascades qui apparaissent au début et ponctue ce grand moment de cinéma. Aussi surréaliste qu’un tableau de Dali et Kandinsky mais un régal pour les yeux également.

XIV) Butch Cassidy & The Sundance Kid de George Roy Hill

L’alchimie qui règne entre Paul Newman et Robert Redford est pour beaucoup dans la qualité de ce film. Nous sommes en 1969, mais les échanges de coups de feu présents ici ont relativement bien vieilli. Seul les bruitages trahit le demi siècle d’âge du film. La tension est palpable, le stresse dégouline de l’iris des principaux protagonistes. Sans aucun doute l’un des meilleurs westerns à ce jour.

XV) Scarface de Brian De Palma

Sans doute l’une des punchlines les plus connues de l’histoire du cinéma. A ranger aux cotés des « Tas de beaux yeux, tu sais » et de « Quand on tire, on raconte pas sa vie ». Al Pacino ici dans son rôle le plus emblématique, active le cheat code pour les munitions infinies et envoie valser les sbires de Sosa, ancien partenaire devenu ennemi. On peut remettre en doute la relative efficacité de ses gardes du corps et leur effectif réduit au vu de son immense richesse, mais pas la rage qu’il anime lui et son copain. Je trouve que le doubleur de Al Pacino a effectué un fabuleux travail mais lors de cette scène finale, certaines expressions ne passent pas. « Tu veux joueur à la vache? », « Elle va cracher ma vieille frangine! » pour parler de son arme. Ce sera « SAY HELLO TO MY LIL FRIEND (*) !«  donc!

(*) Ai je réellement besoin de traduire, sérieux?!

XVI) John Wick de David Leitch et Chad Stahelski

En réalité j’aurais pu mettre tout le film. Car franchement, il y a plus de coups de feu que de dialogue, et les chorégraphies y sont très bien travaillées et nombreuses. Keanu Reeves porte la tenue chère aux yakuzas et aux gangsters de la pègre hongkongaise: costume noir et chemise blanche. Croyez-moi en général, cela ne présage rien de bon. Il s’agit de la tenue du deuil. Sauf qu’à l’instar des All Black, il est provoqué.

XVII) Impitoyable de Clint Eastwood

A lui tout seul Clint Eastwood aurait pu occuper 5 places dans cette liste. Hélas, je devais faire un choix, et plutôt que de proposer une énième scène du Bon, la Brute et le Truand ou de sa période spaghetti, j’ai opté pour cette scène. J’aime l’idée de voir un anti-héros vieillissant mais toujours aussi craint et redouté. Clint retrouve Gene Hackman un autre monument. Dans cette scène, ce que j’apprécie d’autant plus est le fait que les cow boys ne sont pas tous précis au tir, ce qui est réaliste. Seul un tueur entraîné et doué atteint sa cible du premier coup. Un fait rare qui méritait d’être souligné.

XVIII) LA Confidential de Curtis Hanson

Russell Crowe se trouve dans l’arène dans cet extrait. Sauf qu’ici l’arène est à ciel fermé, le soleil porte une robe noire, les épées sont remplacées par des pistolets, et les gladiateurs du camp averse plus éloignés mais tout aussi dangereux. Il peut compter sur Guy Pierce pour en découdre avec lui. Ce film est un bijou que vous devez vous procurer impérativement.

XIX) Desperado de Robert Rodriguez

Le virevoltant personnage culte de la trilogie ‘El Mariachi interprété par un Antonio Banderas des grands jours. Pas réaliste pour un sou, ce moment est un plaisir coupable où l’on rit aux expressions et attitudes du héros. On sait pertinemment qu’il en sortira vivant. Les acrobaties du Desperado et sa manière si particulière de tirer sur ses ennemis contrastent avec la violence des balles envoyées aux rythmes effrénés de la musique.

XX) Syndicat Du Crime II de John Woo

Le meilleur pour la fin, je dirai. Un pur régal aussi crédible qu’un discours d’un politicien ou qu’un cochon ailé certes mais une franche réussite. Il s’agit de John Woo avant qu’il cède aux sirènes de Hollywood, donc pour les amateurs de la &ère heure du cinéaste de Hong Kong: sa meilleure période. Les balles fusent, ricochent, pleuvent, les corps tombent, bondissent, saignent durant de longues minutes. Un must pour tout aficionado de fusillades qui se respecte. Pour les mélomanes de symphonie de violence. Âmes sensibles s’abstenir!

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