Al Pacino & Otis Redding

Pacinotis, Mesdames & Messieurs!

Otis Redding, un ascenseur émotionnel

Otis ta musique m’a élevé depuis tout petit.
J’ai compris seulement tard que tu es de ceux qui ont renvoyé l’ascenseur

Aux rappeurs d’aujourd’hui.
Al Pacino tu as su briller dans chacune de tes apparitions ciné, faire

En effet, bas de toiture, tu as réussi néanmoins à tutoyer des sommets plus élevés que les montanas de coke de Tony. Redding étonnant de maturité pour l’émotion que tu faisais passer dans les

Mules de nos sentiments enfouis, tu fus cette carte qui réussit à réunir en une seule rangée les Noirs tout comme les Blancs.

Pacino toujours al

Pacino nerveux et italien comme le moteur d’une Ferrari, tu as décapité les poulains de la concurrence, laissant à jamais une imposante cicatrice sur le visage du cinéma. Otis ton règne fut cours, parti si tôt, à bord de ces ailes de l’enfer, un oiseau enfermé en cage comme le neveu de Coppola.

Il faut un peu de tendresse dans ce monde de brut. Bien assis en face de la baie Du mensonge, le Diable se déguise comme Donnie Brasco,
Se plaît à être pris pour un personnage de fiction comme Serpico.
Ses fidèles alliés sont pour lui des futurs mégots de cigarettes,
Des graines de café à jamais enfermées, dissoutes dans le lac de feu éternel.

Cependant, si mes écrits sont d’humeur shakespearienne, je n’en suis pas le seul auteur, Don Divin est mon nègre, mon bras droit.
En effet, je ne ferai partie du Club des 27, mon pacte avec le Très Haut m’a permis De traverser les étapes. Ainsi, j’ai laissé mes 26 ans mourir car gênant, leur

Al et Otis seront toujours ‘al, pas de sottises…

Influence planait au dessus de mes bénédictions, faisait de l’ombre à cette Lumière blanche. Otis contrairement à Pacino n’est plus al(*).
Hélas, il n’est donc plus acteur de la vie mais son œuvre a dépassé de plusieurs

Têtes le gabarit des charts. Malheureusement, son mètre 87 et ses 100 kilos ne sont plus. Toutefois, l’esprit de sa musique demeure de tout son poids sur la balance de mes envies d’évasion…

(*) verlan de là

3 réflexions sur “Al Pacino & Otis Redding”

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